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Poppy's on a Zeppelin
6 mars 2013

De sang et d'encre, 17 contes inédits de vampires by Master Léa Silhol

Si j'aime autant la littérature fantastique et d'horreur, certaines "créatures" me laissent de marbre, et surtout le vampire. Du moins, je rectifie, le vampire version "je-suis-méchant-mais-j-ai-besoin-d-amour-aussi-il-est-possible-que-tu-tombes-amoureuse-de-moi-auquel-cas-vivons-une-romance-digne-des-plus-grands-luminoux". Vous l'aurez compris, tout ce qui ressemble de près ou de loin à Twilight (toilettes? Par ici => n'oubliez pas de tirer la chasse d'eau). Je mets dans le lot également la suite du mythique Dracula. C'est une aberration pour moi que d'avoir osé imaginer une histoire d'amour entre le Comte et Mina.

Bref, je ne veux pas lancer une polémique, tout n'est qu'affaire de goûts et je respecte les goûts de chacun. (Ouf, j'ai failli me faire l'ennemie de toute la blogosphère :-p).

Tout ça, pour quoi ? Car je voulais introduire un livre, qu'on m'a offert, De sang et d'encre, 17 contes inédits de Vampires, anthologie de nouvelles dirigée par Léa Silhol.

de sang et d'encre

Léa Silhol, pour les nuls (second degré, n'ayez crainte ;-)), a plusieurs casquettes : anthologiste, auteure, génie. Il ne m'en faut pas plus pour être certaine de la qualité des textes. Je vous en reparlerai sûrement d'ailleurs tant j'aime les écrits de la dame.

Dans ce livre épuisé de 309 pages, nous y retrouvons, après une formidable introduction de Léa Silhol intitulée Invitation à la Nuit, plusieurs écrivains.

Je ne vais citer que ceux qui m'ont le plus plu, sinon mon article sera interminable / déjà que là... Et puis parce que ceux que je n'ai pas apprécié plus que ça n'ont pas, à mes yeux, réinventé la figure du vampire / ben oui mais bon ... :-s

Ca commence par Neil Gaiman (Sandman, Coraline, Neverwhere, etc.) avec ses Quinze cartes peintes dans un tarot de vampires. Soit plusieurs portraits, visions de la chose. La nouvelle est courte, fraîche. A peine commencé le livre, un second coup de coeur.

Le Hollywood de Alain Pelosato fait revivre un Bela Lugosi qui rencontre Ed Wood et qui entretient des liens avec Vlad l'Empaleur. Un très beau clin d'oeil au cinéma.

Brian Stableford, avec Le vide, réinvente le vampire comme un être humain mutant, dans une société qui tente d'enrayer la menace en enfermant ces nouveaux enfants dans des centres. Sans doute, la nouvelle qui m'a le plus parlée.

Mais c'était sans compter sur la nouvelle de Brian Lumley, La chose qui venait de la Lande désolée, avec un arrière goût charmant de Lovecraft.

Brian Hodge (que de Brian tiens !) raconte que les vampires ont de tous temps fait l'histoire. Ce n'est pas le pape Innocent XIV qui le contredirait. Ici, avec Le dernier testament, on touche à la religion.

Enfin le dernier texte qui m'a marqué est celui de Kristine Kathryn Rusch, Victimes, où les vampires sont parmi nous, plus ou moins acceptés socialement, avec un grand pouvoir en politique.

Les autres textes sont sympas aussi mais un peu trop déjà vu à mon goût. Ils relatent souvent la séduction du vampire.

Bref, un livre à ne surtout pas laisser passer si vous avez l'occasion de mettre la main dessus ! Il offre un super panorama concernant les vampires. Et puis si vous le trouvez, pensez à votre bibliothèque, combien elle se sentira flattée de pouvoir proposer un livre rare :)

Chez Damn Murphy ! une autre vision du livre. Les nouvelles y sont plus détaillées ;-)

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