Malveillance

17 janvier 2013

Pour commencer, j'ai envie de vous dire deux, trois mots d'un "petit" film espagnol vu récemment : Malveillance de Jaume Balagueró co-réalisateur de Rec, que je conseille en passant aux fans de "zombies". Sorti en décembre 2011, Malveillance propose également un huit clos. Ingrédient qui fait toujours son petit effet sur moi.

Je vous mets la bande-annonce :

MALVEILLANCE : BANDE-ANNONCE VF

Qu'est-ce qu'il s'y passe donc ?

Et bien, nous suivons César, comme vous l'avez vu, un gardien d'immeuble. César est attentionné, César est serviable, César est bricoleur et dermatologue à ses heures perdues. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Certains diront que César a une bonne calvitie, certe, cela ne le rend pas criminel. Ce qui le rend borderline et même plus, ce sont ses activités nocturnes. César aime se cacher sous les lits, tel le croque-mitaine, sauf que lui, c'est pas vos mains qu'il croque.

Dans l'immeuble, nous faisons la connaissance de Clara, toujours un sourire collé aux lèvres, d'une vieille dame gateuse dont j'ai oublié le nom et d'une gamine exécrable dont j'ai aussi oublié le nom, et d'autres perso secondaires... dont j'ai zappé les noms :-p. Cela n'a pas d'importance et je suis sûre que vous ne retiendrez pas leurs noms, non plus.

Les trois se valent : malgrès ce qui lui arrive, Clara respire la joie de vivre et la gamine... Enfin, vous serez sûrement déçus comme moi lors de l'ultime scène entre César et cette gamine.

La dernière scène vaut le détour. Elle est "frappante", c'est le moment où j'ai sombré dans l'horreur (oui oui, une minute avant le générique de fin), bien que tout le film tende vers cette fin évidente et que les âmes sensibles auront sombré bien avant cette fin dans l'horreur psychologique.

Mais quand même, César est un très bon joueur qui fait un magnifique échec et mat.

J'avais pas accroché plus que ça au départ. Et pourtant, le film se défend. Comme un puzzle, les éléments se mettent en place. Et on jubilerait presque à voir la tournure des choses. Bref, un film que je recommande mais attention aux âmes sensibles.

Pour finir, j'aimerai noter qu'en France, nous avons aussi notre César :